Le Plan national science ouverte décline à l’échelle française le concept d’Open Science qui se développe dans les milieux académiques internationaux depuis le tournant des années 2000. Ce mouvement a d’abord revendiqué un accès libre aux résultats scientifiques publiés (open access), puis l’ouverture des données associées (open data). A la même période, les politiques publiques environnementales ont posé le principe d’un accès libre et gratuit à l’information environnementale (et donc aux données associés), notamment avec la convention d’Aarhus (1998). La donnée environnementale a ainsi été pionnière dans l’ouverture des données publiques. Ces deux mouvements, en recherche et en politique publique, n’ont pas les mêmes origines, ni les mêmes fondements mais aujourd’hui ils tendent à se rapprocher, comme en témoigne l’exemple du GD4H, en particulier grâce à la notion de Gouvernement ouvert (Open Governement Partnership) née dans les années 2010, qui érige l’open data en principe de fonctionnement et le considère comme un facteur essentiel de la modernisation de l’Etat et des services publics.
Répondant : Ecolab du CGDD