Bonjour,
D’après l’Insee, il y a environ 68 millions d’habitants en France au 1er janvier 2024 (Population au 1er janvier | Insee).
Un décompte basique dans IR_BEN_R retrouve plus de 75 millions de bénéficiaires vivants :
library(DBI)
con <- dbConnect(odbc::odbc(), dsn = "IPIAMPR2")
sql <- "
WITH ben AS (
SELECT ben_nir_ano
FROM ir_ben_r
WHERE ben_cdi_nir = '00' AND ben_nir_ano IS NOT NULL
GROUP BY ben_nir_ano
HAVING MAX(ben_dcd_dte) = DATE '1600-01-01'
)
SELECT COUNT(*) FROM ben
"
dbGetQuery(con, sql)
# COUNT(*)
# 1 75545486
dbDisconnect(con)
Cette approche basique ne prend pas en compte les décès survenus à l’hôpital ni les décès de CépiDC non remontés dans le DCIR. Cependant, toujours d’après l’Insee, il y a entre 500 et 700 000 décès par an depuis 40 ans (Décès et taux de mortalité | Insee). Avec l’hypothèse d’une moyenne de 600 000 décès par an, il faudrait qu’aucun décès n’ait été remonté pendant environ 12 ans pour expliquer cette différence ((75 545 486 - 68 373 433) / 600 000 = 11,95342 ans). Bref, cela ne semble pas cohérent, d’autant plus que IR_BEN_R_ARC
a été archivé en 2013 (donc il ne devrait pas y avoir de non consommant/décédés d’avant 2013 dans IR_BEN_R
).
Que pensez vous de ces chiffres ? Avez-vous des hypothèses pour les expliquer (plusieurs BEN_NIR_ANO
pour un individu, BEN_NIR_ANO
fictif mais non identifié comme tel, etc.) ? Ces hypothèses sont-elles vérifiables ? Avez vous connaissance de travaux pour évaluer la validité externe du SNDS par rapport à la population française ?
Merci,
Thomas Soeiro
APHM, Service de Pharmacologie