Les effets indésirables des médicaments et autres traitements sont-ils dans le SNDS/base principale et peuvent-ils être utilisés pour alerter les médecins, ou autres personnes (public...)?

C'est l'une des opportunités majeures du SNDS/base principale. Il n'y a aucun autre pays au monde qui, de par un fonctionnement très centralisé de son système d'assurance maladie, dispose d'une base qui vous donne l'ensemble des événements médicaux, les hospitalisations, les médicaments délivrés, les fréquences de consultations au niveau d'une population entière. La pharmacovigilance est l'un de ses intérêts. C'est-à-dire, scruter s'il n'y aurait pas certains problèmes sur des médicaments ou des interventions. Le SNDS/base principale est un formidable outil d'épidémiologie au service des populations et notamment au niveau de la surveillance des effets des médicaments, des dispositifs médicaux ou de certaines interventions. Parmi les exemples les plus connus, il y a le Médiator, dont les effets secondaires avaient pu être prouvés à partir d'analyses des données SNDS/base principale